Poésie d’un piano

Textes écrits au son de la musique d’un piano
Lors du concert d’Anna Spirina et d’Anthony Deschênes du 2 novembre 2018
Chez Lucie Arseno et Yvon Leclerc, dans leur si inspirante maison de Tewkesbury

Chaque morceau joué m’inspirait… j’ai laissé les notes se transformer en mots

Voici un extrait de ce vibrant concert… écoutez et lisez…

Crédit vidéo Marie-Claude Geoffrion

Et, voici mes mots, comme ils sont venus…

——–

Je garde mon ciel mélancolique,
Je suis une artiste.
Le bonheur goûte la mélodie d’un piano…
Une main robuste et douce à la fois,
Comme celle des guerres que nous avons perdues
Une liberté encore gênée de voir le jour.
Et je suis triste,
Comme une artiste
Qui vole la magie
Pour la mettre en prose

——–

Ne perds pas la plume qui chante,
Celle qui ne s’éteindra jamais,
Celle que le vent portera jusqu’à toi.
Le monde ne meurt pas,
Il s’envole au son du piano…
La dernière note de ton amour,
Parce que je t’aime.

——–

Un peuple qui chante

Parce que tu étais là, à l’écouter elle, glisser ses doigts sur ton corps. Le calme n’avait que faire de ton existence… Tu étais beau et elle jouait de toi. En ce ventre de mélodies je t’espère, je suis folle. Pourquoi la laisses-tu te contrôler ainsi. Je deviens prisonnière, et tu es libre de l’enfanter.

——–

Il est mort

Je ne sais que remplir tes livres de mes larmes, le vide de ces soirs où tu me faisais valser sous la folie de la lune. Il est mort ce désir inassouvi, je l’ai laissé dans notre dernière vie. Mais je m’ennuie.

——–

Je te voulais aigu, mais tu es grave. Trop lourd pour la lumière que je veux porter.
Mon enfant d’étoile, je te voulais garçon et te voilà combattant.
ARRÊTE
Cesse tes chimères et retrouve ta mère!
Retrouve le chemin du bémol.
Tu es si grand que je ne t’atteins plus…
Où es-tu, je suis perdue.

——–

Doucement la fin

Oui, emporte-moi,
J’aime les battements de mon bonheur.
Te voilà, oui, je pleure par ta couleur,
Par le ciel que tu ouvres enfin
Sens-tu la terre s’évader
Pour nous laisser être libre…

 

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2 réactions sur “ Poésie d’un piano ”

  1. Danielle DeGarie Réponse

    «Mon enfant d’étoile, je te voulais garçon et te voilà combattant.» Je te cite, tu me dis, je le vis. Mais «J’aime les battements de mon bonheur» car je «Ne perds pas la plume qui chante».

    Merci Arielle de tout ton amour, de tes dons, de ta vie…

  2. Julie Réponse

    Il arrive au hasard de la vie des amitiés nées de la mer des amitiés.
    Apportée par une vent ; un bon mot faisant des vagues.
    Et jusqu’à ses forêts d’un petit “hameau de pierre”
    Un Deesse soufflant dans les ramages
    A emporté fraicheur à l’adage…
    Qui se ressemble, s’assemble
    On ne sait par quel chemin…
    Mais on sait que de tout facon un matin
    …on se serait quand même serré la main.
    Grange d’un prebytère ;
    Ou via une poésie que tu as habillée de vers.
    A travers les arc-en-ciel tracée par mes pinceaux… des notes divinement déposées comme ponceau.
    On découvre de nous des petits morceaux.
    Les espaces et le sablier qui tour et retour sans relache …ne peut empecher l’amitiė de naitre subitement comme un Big bang transformant un univers tout entier.
    Mais les moments d’éternité seront crees de telles opportunitės.

    Merci la vie!!! Merci Diana! Merci Arielle ta pllume est un pure délice.

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